Les principes en Comptabilité suisse

LPG Genève Fiduciaire de Suisse assure des missions de tenue comptable pour le compte de ses clients. La fiduciaire organise, apprécie et redresse les comptabilités et les comptes de toute nature par des procédés de technique comptable suisse.

La mission de comptabilité suisse commence bien souvent avec la mise en place du plan comptable adapté aux besoins de l'entreprise (souvent dérivé du plan comptable Käfer). La mission englobe ensuite l'établissement des différentes déclarations fiscales et des déclarations de TVA. Il est à noter que la périodicité des déclarations de TVA est trimestrielle dans le cadre de la législation suisse actuellement en vigueur lorsque le décompte de TVA est réalisé selon la règle générale du décompte de TVA effectif. Par exception, les entreprises qui mettent en oeuvre la méthode dimplifiée du "taux de la dette fiscale nette", c'est à dire les entreprises dont le chiffre d'affaires est inférieur à 5.005.000 CHF et qui ont opté pour cette méthode sont soumis à une périodicité semestrielle de dépôt des decomptes de TVA.

La mission est complétée par l'établissement des comptes annuels (bilan, comptes de résultat, annexe au bilan). Ces comptes annuels servent non seulement en matière fiscale, mais également dans la relation avec les actionnaires et associés (pour déterminer notamment la capacité de l'entreprise à distribuer des dividendes), et dans la relation avec les tiers (par exemple les banques pour mesurer la capacité d'une entreprise à rembourser un emprunt qu'elles consentiraient).

La mission comptable suisse implique parfois également des interventions complexes en cours d'exercice :

  • Il en sera par exemple ainsi lorsque les administrateurs (ou gérants) supposent une situation de surendettement de la société qu'ils administrent. La loi leur impose alors de dresser deux situations comptables: l'une en application du principe comptable de continuité et l'autre en vertu du principe comptable de liquidation, de sorte de permettre au juge d'apprécier s'il y a lieu ou non de prononcer la liquidation judiciaire de la structure;
  • Il en sera également par exemple ainsi si une société est engagée dans un processus de fusion, etc...